instantané | summer in winter


Samedi 14 janvier. 13h30. Il fait six degrés à l'ombre. Vingt degrés au moins à la fenêtre du quatreruedesèvres. Je me brûle les doigts sur l'ardoise du toit. Sur la place Michel Debré, l'agitation d'un samedi de soldes. 
Je n'ai pas le temps de chasser les prix sacrifiés. Je n'ai pas le temps de faire toutes les expos qui s'achèvent demain. Je n'ai pas le temps d'aller au conservatoire.
Mais pour la première fois depuis 2012, je suis sereine. Je soupçonne une personne d'être à l'origine de cet apaisement. Une personne qui traverse les flots d'un emploi du temps chargé avec sang froid et qui m'a fait comprendre l'absurdité de mon angoisse. Rien n'est grave, dans l'absolu.