LDN

C'est assez honteux mais je n'avais encore jamais été à Londres. J'ai tendance à expliquer cette aberration par le fait que Londres est si proche de Paris. La ville m' a ainsi parue être à portée de main pour toujours. Ou plus simplement, l'occasion ne s'était pas encore présentée. 

Huit heures de bus et une traversée de la Manche en ferry plus tard, j'étais à Londres. A défaut de me faire guider par Gertrude en personne (n'a-t-elle pas vécu sur place pendant son lycée?), j'ai emporté avec moi une précieuse liste de conseils rédigée par ses soins. Ce sésame en poche, j'étais entre de bonnes mains pour découvrir la ville. A mesure que je m'aventurais, l'impression de suivre les traces de son adolescence grandissait. "Causalité inversée" pourrait-on me rétorquer, n'est elle pas à l'origine de la liste de lieux que je visite ? Certes mais c'est l'âme de la ville plus généralement, dont un visiteur s'imprègne à peine consciemment, qui a fait naître ce sentiment en moi. Ce sont les foulards de chez Liberty, le sacro-saint "tea time" et ses douceurs, le packaging irrationnellement attractif chez Marks and Spencer. C'est imaginer l'expérience de la liberté dans cette métropole, loin de sa famille, lorsque l'on a seize ou dix-sept ans. Ce sont bien d'autres choses et lieux que je n'ai même pas eu le temps de découvrir. Ce sont mille et un détails que j'ai relevé sans le remarquer et que je ne peux malheureusement plus citer.

J'ai malheureusement pris peu de photos. 

Jardin du Barbican

Untitled (Living sculpture) de Marisa Merz @Tate Modern, 1966

Tower bridge vu du Millenium bridge

NATIONAL ANTHEM



J'aime détester et je déteste aimer Lana Del Rey. 
Je l'observe avec curiosité et fascination. J'écoute son album Born to Die en boucle, parfois.